Natalie poursuit sa lutte contre les fistules
Lundi dernier, Natalie était au siège
genevois des Nations unies pour donner de la voix au nom des femmes qui
souffrent de fistule obstétricale.
En effet, elle est depuis 2005 porte-parole d'un
programme médical onusien destiné à combattre le tabou lié à cette
pathologie, marquée par la création d'une communication entre le vagin
et la vessie, souvent consécutif à des accouchements difficiles ou
réalisés sans assistance médicale.
"Il y encore beaucoup de honte et le traumatisme vécu par ces femmes
est double", a expliqué Nat à l'Associated Press. "Les
malades souffrent de l'ostracisme de leur communauté: elles se sentent
sales, souvent victimes d'un mauvais sort car elles ne comprennent pas
ce qui se passe dans leur corps".
Eradiquée en Europe et en Amérique du Nord depuis près d'un siècle,
la fistule obstétricale toucherait encore quelque 2 millions de femmes
dans le monde, majoritairement dans les pays en voie de développement.
Cette pathologie entraîne, en plus d'incontinences urinaires, des
complications rénales et des problèmes au niveau des jambes.
Traitement chirurgical, post-opératoire et suivi médical nécessaire
pour venir à bout de cette pathologie ne reviennent qu'à 233 euros par
patiente.
C'est Richard Branson, fondateur de Virgin et parrain du programme onusien, qui avait fait part à Natalie Imbruglia des ravages sur la maladie pour laquelle elle a voyagé en Ethiopie et au Nigeria et déjà levé plus de 800 000 euros.
Regardez le discours de Nat :
Natalie Imbruglia - United Nations Webcast
envoyé par portalimbrugliateca. - L'info internationale vidéo.